Un Arbre, un Bois

 

Le Douglas

Pseudotsuga menziesii est un arbre de la famille des Pinaceae, originaire de la côte Ouest de l’Amérique du Nord. Il est appelé «Pin d’Oregon» (en Amérique du Nord), «Sapin de Douglas» ou simplement «Douglas».
En France, le Douglas représente une des premières espèces de reboisement. Le bois de Douglas est de couleur brun rosé, avec un aubier distinct de couleur jaune brun clair, à fil droit. On l’utilise pour la charpente, les constructions intérieures ou extérieures.
Purgé d’aubier, il est de classe d’utilisation III, c’est-à-dire qu’il peut être exposé aux intempéries sans contact permanent avec l’humidité (le sol).

Le Mélèze

Le Mélèze d’Europe, ou Mélèze commun (Larix decidua) est également de la famille des Pinacae. Il est le seul conifère d’Europe à perdre ses aiguilles en hiver. C’est une espèce pionnière (elle se développe sur des sols pauvres qu’elle contribue à enrichir). Le Mélèze croît dans les Alpes entre 1400 et 2400 m et entre 300 et 1500 m dans l’est de l’Europe.  Mais cette espèce montagnarde a été implantée en plaine par l’homme afin de profiter de ses avantages économiques (bois) et écologiques (espèce pionnière capable d’améliorer les sols). Ainsi, il n’est pas rare de le rencontrer en France dans le Limousin ou en Bretagne et dans les Ardennes belges.

Le bois de Mélèze est imputrescible et son bois de cœur est de bonne qualité. De ce fait, il est utilisé pour faire des toits de maison (en bardeaux de mélèze) ou encore des gouttières. Cette essence présente en effet de très nombreux atouts liés, entre autres, à sa rusticité, à son fort potentiel de croissance et à sa valeur paysagère mais surtout à la qualité de son bois. Parmi les bois de conifères, le bois de Mélèze est original à deux égards : forte durabilité naturelle et excellentes propriétés mécaniques le font apprécier pour ses usages en structure et en conditions extérieures. 

L’Acacia

Le robinier faux-acacia ou acacia (Robinia pseudoacacia) est une espèce de la famille des Fabaceae. C’est un arbre de basse altitude (au-dessous de 700 m) qui s’est naturalisé dans l’ouest de l’Europe. Il a été largement planté pour stabiliser les terrains sablonneux ou rocailleux et pour son bois.
C’est un arbre pionnier, se cantonnant aux terrains dégradés qu’il enrichit, en fixant l’azote par ses racines, étant une légumineuse.
Avec 3,2 millions d’hectares dans le monde, il est la troisième essence de feuillus de plantation après le peuplier et l’eucalyptus. Très dur, et quasiment imputrescible, ne nécessitant pas de traitement, pouvant remplacer les bois exotiques, il est considéré comme une essence très durable. On cherche actuellement à valoriser le bois de robinier comme bois d’œuvre pour la fabrication de meubles de jardin et d’équipement extérieur. Des sylviculteurs du Sud-Ouest se sont lancés dans l’amélioration de leurs parcelles de robiniers. C’est aussi un bois utilisé par les facteurs d’arcs, relativement facile à trouver, il fait la joie des débutants en archerie souhaitant construire eux-mêmes leurs arcs, ou s’exercer sur des bois moins nobles que d’autres essences utilisées en archerie. 

Le Châtaignier

Castanea est un genre de plante de la famille des Fagaceae, comprenant le châtaignier commun (Castanea sativa). Le bois est imperméable et élastique. Il sert à fabriquer des piquets, notamment des piquets de vignes, des parquets, des tonneaux, mais aussi des panneaux de particules, de la pâte à papier, de la vannerie, des castagnettes, des meubles et lambris.  C’est aussi un excellent bois de charpente. Son odeur repousse les mouches. De ce fait, les araignées n’y tissent pas leur toile ! Il est exploité également en bois de chauffage, du fait de sa croissance rapide et de son aptitude au rejet de souche (il pousse en cépée).  L’écorce est riche en extraits tannants.  Propriétés médicinales : plante astringente, fébrifuge et hémostatique (écorce et tanins du bois), anti-diarrhéique (chatons séchés).

Le Peuplier

Du genre Populus de la famille des Salicacées. Leur culture est nommée populiculture. Des travaux scientifiques ont suggéré que le peuplier pouvait avoir un potentiel supplémentaire en matière de phytoépuration des sols in situ, à des coûts inférieurs de 20 % environ à ceux des techniques classiques de dépollution. Le peuplier fait partie des plantes pouvant absorber et dégrader le trichloréthylène (TCE), un polluant fréquent des nappes phréatiques dans les régions industrielles et urbaines. Le bois est blanc, léger, tendre, assez résistant, adhérant et peu fissile.